
J'ai le syndrome de l'imposteur.
On parle souvent du syndrome de la page blanche (le truc relou qui nous arrive quand on ne sait plus quoi écrire), mais pas assez de celui de l’imposteur.
Le syndrome de l’imposteur c’est un doute constant, voire maladif qui consiste à nier ses accomplissements personnels. Les personnes dans ce cas, rejettent constamment le mérite de son travail, et attribuent le succès à des éléments extérieurs de sa personne (la chance, les rencontres, le temps, etc.).
Et j’en fais partie.
À cause de ce dernier, on est à la recherche excessive de la perfection. Pourtant, on devrait le considérer comme un allié, plutôt que de vouloir l’éliminer.
Il nous permet de développer notre amour-propre, tout en revalorisant notre parcours (qui est le plus souvent unique). De ce fait, on reconnait nos forces et nos faiblesses.
Être auteur, c’est fascinant. On travaille sans cesse sur nous-mêmes ; c’est un voyage spectaculaire.
- Arrêtons de nous comparer aux autres… Des doutes s’ancrent en nous. Si on veut se comparer, faisons-le avec notre propre personne (« tiens, il y a treize mois, j’aurais été incapable de faire ça… » plutôt que « Oh purée, il a publié plus de livres que moi, je suis une incapable… »). Le parcours des autres n’est pas le nôtre…
- Soyons reconnaissants : se faire une liste physique où l’on énumère toutes nos compétences et se la lire à voix haute tous les jours. Je vous jure que ça marche !
- Accueillons les critiques. Elles font partie de l’évolution. Bien enttendu, elles doivent être constructives ; elles permettent de progresser continuellement.
- Raccrochons-nous à nos motivations. « Pourquoi ai-je commencé ? » doit être LA question qui nous revient en tête, quand on veut tout lâcher.
- Entourons-nous. Il n’y a rien de mieux que d’avoir des personnes bienveillantes autour de nous. Comme dirait Meredith Grey, j’ai trouvé ma personne… mais au pluriel : mes personnes.
Merci de me lire ! Si je peux avancer dans mes projets, c'est grâce à vous et votre soutien !
Océane